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A winter night

11 septembre 2013

Livres de l'été : polars

Début juillet, les enfants ont passé une semaine avec leurs grands-parents. Autant dire que j'ai passé la semaine à lire... Après ça a été plus calme, forcément !

 

paragon

4e de couverture : Un crime sordide vient troubler la quiétude huppée de Paragon Walk. Tandis que l'inspecteur Pitt, chargé de l'affaire, se heurte à l'hostilité et au mutisme des résidents du quartier, son épouse Charlotte, assistée de sa sœur Emily, la charmante lady Ashworth, ne se laisse pas intimider par cette omerta de classe. De garden-parties en soirées, elles font tomber un à un les masques de l'élite. Les façades respectables de Paragon Walk se lézarderont peu à peu pour exposer à cet infaillible trio de détectives leurs inavouables secrets et mensonges.

resurection

4e de couverture : "Bas les masque", tel paraît être le mot d'ordre d'Anne Perry dans la série de romans où elle met en scène son couple de héros "victoriens", l'inspecteur Thomas Pitt et son épouse Charlotte, les personnages de roman policier les plus pittoresques et attachants qui nous aient été donnés à découvrir ces dernières années. Dans le Londres de la fin du 19 e siècle qui sert de cadre à leurs exploits, c'est en effet le code hypocrite de bonne conduite de la société anglaise de l'époque qui se trouve singulièrement mis à mal, sa corruption et sa fausse respectabilité. Anne Perry ou le polar au vitriol : décapant !

rutland

4e de couverture : Anne Perry prend un formidable plaisir (et nous aussi) a imaginer des enquêtes policières à la fin du siècle dernier dans une Angleterre victorienne. Elle en profite pour faire, sans avoir l'air d'y toucher, une enquête sociologique, une revue de mode (chaque robe est décrite avec minutie) et une critique redoutable de cette société enfermée dans ses principes, ses traditions, ses habitudes. L'auteur évoque aussi parfois les bas-fonds à la Dickens. Et le tout fait des polars haletants, amusants, excitants. Même quand on n'aime pas d'habitude la littérature policière. Marie-Françoise Leclerc, Marie-France 

J'ai aimé : pratique pour débrancher le cerveau.

J'ai moins aimé : j'ai été un peu déçue. J'avais aimé le premier tome de la série, mais ce que j'y avais trouvé d'original se retrouve dans les suites. Plus trop original du coup, j'ai eu l'impression de lire trois fois le même livre. De plus, les femmes jouent un rôle important dans ces histoires, sont soi-disant indépendantes (c'est relatif bien sûr, ça se passe au 19e siècle) donc je trouve assez déplacées de terminer un livre sur "Charlotte se surprit à sourire. Oui, allez chercher la police... Allez chercher Pitt ! Avant toute choses... Allez chercher Pitt ! " (Le crime de Paragon walk, p.316) Une phrase qui me donne juste envie de lever les yeux au ciel !

Lire la suite ? Non, je crois que je vais m'arrêter là.

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licorne

4e de couverture : Au cours d'une nuit d'orage, à la demande du mandarin Tân, l'intendant Hoang organise un banquet, dressant une somptueuse table où défilent canards et tourteaux, tendres gorets et grasses volailles. Festoyant à la lumière des lanternes, un maîtres des geôles, un percepteur des impôts, une poétesse, un couple d'apothicaires et un tailleur racontent une énigme non résolue de leur passé, tandis que le lettré Dinh et le docteur Porc livrent chacun un épisode mystérieux de leur jeunesse.
Servis dans de la vaisselle en céladon, meurtres, vols et coups bas sont décortiqués à l'aide de baguettes laquées, faisant le délice des convives. C'est l'heure lumineuse des conteurs, qui donnent voix aux amours défuntes et visage aux héros d'antan. C'est l'heure sombre des aveux masqués et des guet-apens, alors que, dehors, s'amassent les ténèbres d'un monde au bord du chaos.
Avec cette nouvelle enquête du mandarin Tân, Tran-Vanh Tran-Nuht nous entraîne dans un Viêt-Nam du 17e siècle aux péripéties riches en saveurs gourmandes.

airain

4e de couverture : Sur cette terre du sud du Viet-Nam où génies et fantômes se côtoient, des défunts réclament vengeance tandis que, dans la moiteur de la jungle, une démone à la beauté dévastatrice guette les hommes pour leur faire subir des outrages que la morale réprouve. De retour dans son village natal, le mandarin Tan est lui aussi confronté à ses propres démons : une mort particulièrement atroce le lance sur les traces de l'homme insaisissable qu'il traque depuis son enfance - son père. Un passé entaché de crimes et de trahisons resurgit, alors que se dévoile une vérité au goût de cendres.
Tran-Nhut signe ici la quatrième enquête du mandarin Tan, dont le dénouement marquera non seulement son existence, mais aussi l'avenir du pays, en ce 17e siècle déchiré par les luttes de pouvoir.

 

renard

4e de couverture : Au monastère de la Tortue Noire, la porte entre le monde des vivants et le royaume des morts s'entrebâille un instant, pendant que les fidèles s'apprêtent à célébrer la fête des âmes errantes. Mais les défunts affamés ne sont pas les seuls à se mettre à table, car d'étranges disparitions sont revendiquées par un gourmet aux appétits cannibales. Dans le port de Faifo, marchands chinois, négociants japonais et aventuriers européens se livrent à de mystérieuses transactions à la lueur des lanternes multicolores. Tel un papillon attiré par le chatoiement des lampions, le lettré Dinh se fait prendre à un piège inextricable.
Alors qu'il tente de sauver son ami d'une justice expéditive, le mandarin Tân tombe sous le charme d'une ensorcelante femme-renarde, créature de la nuit et gardienne d'une secret. Il lui faudra pourtant venir à bout d'une énigme aux ramifications insoupçonnées.
L'esprit de la renarde, cinquième enquête du mandarin Tân, est écrit par Tranh-Van Tran-Nhut.
"Un univers exotique et foisonnant, non sans quelque distance et beaucoup d'humour" (Livres Hebdo)
"Quelle jubilation, c'est du grand spectacle en cinérama !" (Mauvais genres)


J'ai aimé : c'est toujours aussi agréable. A chaque fois que j'ouvre un livre de cette série, j'ai l'impression de plonger dans un autre monde. Les description sont riches et imagées, on sent presque l'odeur des viandes grillées...

J'ai moins aimé : à lire plusieurs livres de la même série à la suite, on dégage un schéma redondant. Mais ça ne m'a pas découragée, je vais juste attendre un peu avant de lire la suite.

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prédicateur

4e de couverture : Dans les rochers de Fjällbacka, le petit port touristique suiédois dont il était question dans La princesse des glaces, on découvre le cadavre d'une femme. L'affaire se complique quand apparaissent, plus profond au même endroit, deux squelettes de femmes...
L'inspecteur Patrick Hedström est chargé de l'enquête en cette période estivale ou l'incident pourrait faire fuir les touristes et qui, canicule oblige, rend difficile les dernières semaines de grossesse d'Erika Falck, sa compagne.
Lentement, le tableau se précise : les squelettes sont certainement ceux de deux jeunes femmes disparues vingt ans plus tôt. Revient ainsi en lumière la famille Hult, dont le patriarche, Ephraïm, magnétisait les foules en compagnie de ses deux petits garçons, Gabriel et Johannes, dotés de pouvoirs de guérisseurs. Depuis cette époque et un étrange suicide, la famille est divisée en deux branches qui se haïssent.
Alors que Patrick assemble les morceaux du puzzle, on apprend que Jenny, une adolescente en vacances dans un camping, a disparu. La liste s'allonge...
Une nouvelle fois, Camilla Läckberg excelle à tisser son intrigue, manipulant le lecteur avec jubilation, entre informations finement distillées et plaisir de nous perdre en compagnie de ses personnages dans une atmosphère provinciale lourde de secrets.

J'ai aimé : encore une intrigue bien ficelée. Quelle est la probabilité pour que tant de morts arrivent dans un "petit port touristique " ? (Je suis peut-être naïve) Et pourtant, l'auteure rend tout cela très crédible, sans donner l'impression que la criminalité de cette petite ville égale celle d'une capitale.

J'ai moins aimé : pas grand-chose.

Lire la suite ? Oui.

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templier

 4e de couverture : 1307. Le roi Philippe le Bel et le pape Clément V ordonnent l'anéantissement total de l'Ordre du temple. Mais dans l'ombre des commanderies, sept templiers vont organiser sa survivance par-delà les siècles.
De nos jours, le commissaire franc-maçon Antoine Marcas reçoit l'appel désespéré  d'un mystérieux frère, sur le point d'être assassiné, qui lui transmet la piste d'un secret fabuleux : le trésor des templiers.
Au même moment à Saint-Pierre de Rome, le pape s'apprête à bénir la foule quand il est abattu par un tireur d'élite...

Du Paris initiatique aux arcanes occultes du Vatican, découvrez dans le nouveau Giacometti et Ravenne les étapes codées d'un parcours ésotérique, placé sous le signe  de la croix du Temple... Les enquêtes d'Antoine Marcas ont été traduites dans 15 langues. avec déjà 800 000 exemplaires vendus en France, Giacometti et Ravenne ont donné ses lettres de noblesse au thriller ésotérique français.


J'ai aimé : pffffff...

J'ai moins aimé : j'ai trouvé ça très, très convenu. Entre la pape, les francs-maçons et les templiers, on ne nous a rien épargné. Je n'ai pas aimé la façon que les auteurs ont eu de signaler que leur héros ressemble à un acteur français connu (je ne sais plus lequel d'ailleurs), ce qui me paraît être un signal pas très subtil vers l'industrie du cinéma. Et puis, quand on écrit bien, on n'a pas besoin de chercher ce genre de référence pour que les lecteurs imaginent un personnage. Bref, ce n'est pas mon truc.

Lire la suite ? Je passe

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testament

 4e de couverture : Installé aux Etats-Unis depuis la mort de sa mère, Damien Louvel, doit rentrer en France à la suite du décès tragique de son père. Il découvre que celui-ci menait des recherches autour d'un mystérieux objet - la pierre de Iorden. Aidé de Sophie, une journaliste, Damien se lance dans une course effrénée, de bibliothèques en sociétés secrètes, de Gordes, petit village du Sud de la France, à Londres et Paris. Traqués, menacés, Sophie et Damien n'auront de cesse de mettre au jour le plus vieux secret de l'Humanité : le dernier message laissé par le Christ. Mais à quel prix.
Entre réalité et fiction, une énigme qui a traversé l'histoire... Une course-poursuite sur fond d'ésotérisme et de manipulation politique qui comblera les fans du Da Vinci Code.

J'ai aimé : pas trop, mais c'est mieux écrit que le précédent.

J'ai moins aimé : En fait, je n'avais pas pris ce livre pour moi, mais pour mon homme. Il aime bien les polars ésotériques alors que c'est moins mon truc. Effectivement, je n'ai pas aimé. J'ai eu l'impression d'avoir déjà lu ce livre plusieurs fois, même si l'intrigue se tient bien.

Lire d'autres livres de cet auteur ? Oui, je relis en ce moment sa trilogie La Moïra, en Fantasy, que j'aime bien.

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rituels

 4e de couverture : Le commissaire Jan Fabel croyait avoir tout vu, il se trompait. A Hambourg, Un serial killer tue des jeunes femmes en les éventrant à la manière d'un sanglant rituel viking. Les meurtres sont suivis d'un e-mail provocateur signé "fils de Sven". Des mythes scandinaves aux mafias turque et ukrainienne, le tueur impose à Fabel un parcours initiatique dont il ne sortira pas indemne.
"Ce n'est pas beau, Chef. Ça n'est vraiment pas beau. C'est le travail d'un cinglé déchaîné."
"L'auteur met en scène l'ambiance des rues de Hambourg, jusqu'à faire de la ville l'un des personnages principaux. Un roman remarquablement bien structuré." (La France catholique)

J'ai aimé : et bien oui. C'est super bien écrit, le rythme est haletant et les personnages attachants. L'auteur insiste sur leurs particularités mais sans les rendre caricaturaux. J'ai aussi aimé la plongée dans la ville : les descriptions, les atmosphères d'Hambourg m'ont données envie d'y aller.

J'ai moins aimé : Fabel est évidemment divorcé, mais il n'est pas alcoolique, alors je peux l'accepter !

Lire la suite ? C'est en route.

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toutce

 4e de couverture : Lauren Laurano n'est pas une détective ordinaire. Jolie, capricieuse, féminine, lesbienne et féministe, elle a des phobies (les insectes, les ordinateurs et surtout, le sang) qui ne simplifient en rien sa vie professionnelle.
Pourtant dans cette affaire de viol qu'elle doit élucider, avec ces témoins qui se dérobent à une vérité inavouable, Lauren révèle le meilleur d'elle-même.
Un roman psychologique dont l'humour irrésistible renforce un suspens sans faille.
Un roman new-yorkais, sur la ville, ses beautés et ses échecs. Un thème soudain bien familier aux lecteurs que nous sommes.

J'ai aimé : l'ambiance de New York, le rappel de l'importance du SIDA à l'époque, alors qu'on a tendance à l'oublier aujourd'hui.

J'ai moins aimé : la super Lauren à laquelle je ne me suis pas attachée, les intrigues de famille impossibles à suivre. Comme chez Sue Grafton, ce roman est inscrit dans une période qui ne m'intéresse pas trop. Je pense que comme il s'agit de l'époque de mon enfance, je n'arrive pas à m'y projeter en tant qu'adulte. Voilà pour la philosophie de comptoir...

Lire la suite ? Non, ça ne me tente pas.

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20 juin 2013

Lectures

La suite de mon compte-rendu...

 

dolmen

J'ai aimé : pas du tout, non. On sent que ça a été écrit comme un scénario à rebondissements, mais du coup j'ai arrêté d'y croire assez vite. Le roman a été adapté en téléfilm "de l'été" je ne sais plus quelle année. Je ne l'avais pas regardé, mais mon Homme a fait le lien quand je lui ai parlé de l'histoire.
J'ai moins aimé : ce qui ne fonctionne pas pour moi à la télévision ne fonctionne pas non plus quand je le lis. C'est breton bretonnisant, j'adore la Bretagne mais là on sombre dans la caricature. L'intrigue est complètement improbable, on devine la fin beaucoup trop tôt... Je continue ?
Lire d'autres livres de ces auteures ? Je passe.

 

grue

4e de couverture : Lorsqu'il rejoint son poste, aux confins de l'empire vietnamien du XVIIe siècle, le mandarin Tân ne sait pas encore que les familles de notables n'ont qu'une idée en tête : le marier à leurs filles nubiles. Cependant le jeune homme n'a guère le temps de se prêter à ces jeux sociaux, car il se voit bientôt confronté à sa première affaire de magistrat. Une succession de meurtres aussi cruels qu'inexplicables le conduit à s'intéresser de près à un ordre de moines plus férus d'arts martiaux que soucieux de la loi de Bouddha. Aidé de son ami le lettré Dinh, il lui faudra parcourir les montagnes embrumées du Nord et déployer toute son ingéniosité pour mener à bout son enquête, dont la solution au goût amer est un défi à son sens inné de la justice.
Quand il s'agit de créer l'étoffe d'une histoire, quatre mains peuvent tisser une trame plus élaborée que deux. C'est en s'inspirant de leur aïeul maternel que les sueurs Tran-Nhut - l'une est physicienne, l'autre ingénieur d'une grande université américaine - ont imaginé le personnage du mandarin Tân, en convoquant les mille et un détails d'un passé révolu et de ses légendes, avec un évident plaisir d'écriture.

J'ai aimé : aaahhhhh, cette ambiance... L'impression de se retrouver là-bas, dasn la pays de mes rêves (je ne crois pas vous avoir déjà dit que je rêve de vivre au Viêtnam). Les personnages sont intéressants, les sujets très bien documentés, avec les références bibliographiques en fin d'ouvrage. J'ai adoré.
J'ai moins aimé : rien.
Lire la suite ? c'est déjà en route.

 

thilliez

4e de couverture : En pleine nuit, au mileu de nulle par, un homme surgit et se fait renverser. A ses côtés, un sac rempli de billets. Voleur ? Trafiquant ? Peu importe. Deux millions d'euros, là, àportée de main. Aucun témoin. Que faire ? Appeler la police, ou disparaître avec l'argent ? Vigo et Sylvain, jeunes informaticiens au chômage, ne tardent pas à se décider.
Le lendemain, une fillette aveugle est retrouvée morte dans un entrepôt. Peu après, une autre est enlevée. Diabétique. Ses heures sont comptées.
Et si le magot n'était autre que la rançon destinée à sauver la vie d'une gamine ?

J'ai aimé : les descriptions du Nord, très évocatrices. L'enquêtrice aussi, à laquelle je me suis facilement identifiée car elle est mère.
J'ai moins aimé : le style lapidaire. Les phrases courtes. Hachées. Qui ne me permettent pas de respirer. Je ne suis pas une grande fan de ce style, même si je dois lui reconnaître son efficacité. Heureusement, le livre est équilibré et ces passages ne sont pas trop nombreux.
Lire la suite ? Oui.

"pas possible ! Non ! Il... il n'a pas pu te voir ! Imagine la honte !
Les poils de ses avant-bras se hérissèrent.
- Je... J'arrive capitaine ! Je m'habille ! Pre... prenez un café dans la cuisine !
Une orange épluchée le reste définitivement, même s'il nous prend l'envie de remettre maladroitement la pelure pour manger le fruit plus tard. Lucie était une orange pelée..." 
p.128-129

 

vengeance

4e de couverture : Tragique existence que celle de Tirius Brakhan.
Recueilli par le frère de l'impérator après le massacre de sa famille, le jeune Ishwen, accusé d'un crime qu'il n'a pas commis, revient à Dat-Lakhan pour demander réparation. Mais l'envahisseur Senthaï est déjà là. Réhabilité et nommé général, Barkhan tente de repousser ses asssauts. Et meurt sur le champ de bataille, victime d'un complot.
Du moins, c'est ce qu'on raconte...
Car aujourd'hui, un nouveau guerrier se présente aux portes de la ville, et Vengeance est le nom de son épée. Vengeance ! Vengeance pour la mort de Barkhan !

J'ai aimé : bien écrit, comme toujours avec Fabrice Colin. Les codes du genre sont bien respectés, l'histoire ficelée comme il faut, c'est à dire sans trop de suspens.
J'ai moins aimé : ce n'est pas le type de livre que je préfère, l'héroïc fantasy ne fait pas assez appel à mon côté féminin, mais j'ai lu le livre en connaissance de cause.
Lire d'autres livres de cet auteur ? je persiste, comme je vous le disais ici. Ce livre était dans ma bibliothèque, mais je ne l'avais pas encore lu. Ou alors je ne m'en souvenais pas...

9 juin 2013

Pluie de livres

Il y a du nouveau. Depuis un mois, je suis bénévole dans une bibliothèque spécialisée dans le polar. Depuis que j'ai les enfants, je lis moins, et du coup, je ne lisais presque plus de polars. Afin de pouvoir conseiller des lecteurs qui s'y connaissent souvent mieux que moi, je me suis replongée dans la lecture. Un peu trop descriptions, il va me falloir trouver un rythme.
Mon idée au départ était de piocher dans des rayonnages différents et de lire des premiers tomes de séries, pour me faire une idée générale. Le blog me permettra de garder une trace de ce que j'ai lu, et de me souvenir de ce que j'en ai pensé.

 

cater street

J'ai commencé avec Anne Perry. J'en entends parler  depuis un moment, et je ne l'avais jamais lue. On plonge dans l'intimité d'une famille, bouleversée par la présence d'un assassin dans son quartier. Comment en vient-on à soupçonner les membres de sa propre famille ?

4e de couverture : Suffragette avant l’heure, la téméraire Charlotte Ellison n’aime ni l’étiquette ni le badinage des jeunes filles bien nées. Dévorant en cachette les faits divers des journaux, sa curiosité la mêlera à une affaire des plus périlleuses, aux côtés du séduisant inspecteur Pitt de Scotland Yard. Dans le Londres des années 1880, le danger guette et les femmes en sont souvent la proie.

J'ai aimé : le style, très agréable à lire. Facile mais pas trop simpliste. Les personnages attachants, qui veulent décrire une époque. Une intrigue bien menée.
J'ai moins aimé : rien qui m'ait marquée.
Lire la suite ? Oui, avec plaisir. Le tome 2 était emprunté cette semaine, mais je vais guetter son retour.

 

alibi

 

Je me souviens d'avoir lu quelques tomes de cette série, il y a des années. Ou plus exactement, je me souviens des titres, en abécédaire. C'est très vite lu, parfait pour une soirée seule ou un trajet en train, mais cette seconde lecture ne me marquera pas plus que la première.

J'ai aimé : le côté rétro des années 80 (ah mais c'est vrai, il n'y avait pas de portables à cette époque néandertalienne ! et on parlait encore de bas nylon !)
J'ai moins aimé : un coupable un peu facile à démasquer, un personnage principal féminin "libéré" un peu caricatural, mais sympathique.
Lire la suite ? Oui, pourquoi pas, mais je ne vais pas me jeter dessus.

 

nesbo

Plusieurs connaissances me l'ayant conseillé, Jo Nesbo a fait partie de mes premier choix.  Il s'agit du premier livre suivant les enquêtes d'Harry Hole.

J'ai aimé : tout est très fouillé. Les personnages, principaux et secondaires, mais aussi le contexte. C'est d'autant plus important que Hole est parachuté en Australie, culture qui (comme à lui) m'est complètement étrangère. L'intrigue est assez complexe pour qu'on se laisse prendre, et m'a tenue en haleine jusqu'à la fin.
J'ai moins aimé : pas grand-chose. Pour chipoter, je pourrais dire qu'à force de lire des polars, je commence à me lasser des passages parlant d'alcoolisme.
Lire la suite ? Oui, sans aucun doute.

 

opéra

J'ai aimé : agréable passe-temps.
J'ai moins aimé : personnages pas assez fouillés pour moi, les descriptions de l'enquêtrice m'ont parues un peu redondantes.
Lire la suite ? Bof, disons que ce n'est pas exclu.

 

aztèques

Abandonné. Oui, je sais, j'ai un peu honte.
Il y a encore peu de temps, j'étais persuadée qu'il fallait finir chaque livre commencé. Et l'autre jour, à la bibliothèque justement, deux personnes en discutaient. Elles disaient que si elles n'avaient pas accroché à la soixantième page, elles arrêtaient, et qu'il y avait suffisamment de livres à lire pour ne pas perdre son temps avec ceux qu'on n'aime pas.
Je me suis dit que ce n'était pas si bête comme raisonnement, et j'ai donc abandonné ce livre. Je n'ai pas du tout accroché, il y avait comme une barrière que je n'ai pas réussi à franchir pour entrer dans l'histoire.

 

chat

J'ai aimé : oui, sympa.
J'ai moins aimé : le chat ???? oui et alors ????
Lire la suite ? Pourquoi pas, pour voir comment ça évolue au niveau de l'écriture plus que pour le côté policier.

néon

J'ai aimé : l'écriture riche et évocatrice, qui nous transporte à la Nouvelle-Orléans. Une histoire bien construite aussi, qui nous entraine plus loin que dans la simple recherche du coupable.
J'ai moins aimé : encore un alcoolique.
Lire la suite ? Probablement, oui.

colin

J'ai aimé : Bien construit, et plein de vocabulaire. J'aime lire des livres qui ont été écrits en français, j'apprécie de me dire que je lis les mots choisis par l'auteur, sans qu'un traducteur s'interpose. Je ne sais pas pourquoi, étant donné que je lis aussi plein de livres traduits et que je n'ai rien à leur reprocher, mais ça reste un petit plaisir.
J'ai moins aimé : pas mal de choses en fait. J'ai lu plusieurs livres de Fabrice Colin, mais je n'accroche pas. Je n'arrive pas à vraiment entrer dans l'histoire, comme si tout était trop réfléchi. Je n'ai pas trop aimé non plus le côté racoleur des noms de célébrités, et du langage vulgaire qui n'apporte pas grand-chose ici, à mon goût. Qui est encore choqué en lisant baisé ?
Lire d'autres livres de cet auteur ? Probablement, je n'arrive pas à m'ôter de la tête que c'est moi qui prends ses livres de travers et que c'est pour ça que je ne les apprécie pas vraiment.

 

glaces

J'ai aimé : l'atmosphère du petit village dans lequel se déroule l'histoire. Quiconque a grandi dans une petite ville sait ce que c'est, tout le monde se connaît, rien ne passe vraiment inaperçu. Les personnages sont sympa, et l'intrigue bien menée.
J'ai moins aimé : je ne supporte pas quand on nous dit que quelqu'un fait une découverte majeure sans nous dire ce que c'est. Par exemple, Erica trouve une lettre quelque part, elle trouve son contenu très intéressant et il y est fait référence plusieurs fois, mais on ne nous dit pas ce qu'il y a dedans. Je suppose que c'est pour que le lecteur ne trouve pas la solution tout de suite, mais à mon avis, c'est de la triche.
Lire la suite ? oui, j'ai bien accroché.

tabou

J'ai aimé : le rythme.
J'ai moins aimé : un peu comme pour le livre du dessus. Quand les personnages parlent pendant deux pages d'un truc qui les a étonnés, mais qu'on ne sait pas quoi parce que c'est écrit à la fin du chapitre. Est-ce que c'est fait pour me donner envie de lire plus vite et savoir de quoi ils parlent ? Ce qui me donne envie d'avancer normalement, c'est la trame de l'histoire, pas des trucs d'écrivains. (Enfin si, bien sûr, mais ils sont censés êtres plus subtils que ça)
Lire la suite ? pas forcément.

Voilà. A me relire, je trouve tout ça bien présomptueux, mais étant donné que je suis la seule lectrice de ce blog, ce n'est pas trop grave ! Et puis, il ne s'agit que de mon avis, si quelqu'un d'autre passe par là, je serais ravie d'en discuter.
Sur ce, bonne soirée !

2 mai 2013

The rain wild chronicles 3, City of dragons

photo1

J'ai commencé à lire Robin Hobb avec L'assassin royal, comme beaucoup de monde. Cette nouvelle série se déroule dans le même monde, mais il n'y a pas de relation directe entre les deux. Encore que... ça se précise.
J'ai eu du mal à re-rentrer dans l'histoire. Ça m'arrive souvent quand je dois attendre longtemps entre deux tomes : je n'ai pas forcément envie de relire les tomes précédents (je n'ai déjà pas beaucoup de temps pour lire !) mais du coup j'ai besoin de temps pour me souvenir des personnages, des détails de leur histoire. Surtout quand c'est un livre en anglais !
J'ai donc trouvé le début un peu long à partir (c'est peut-être uniquement dû aux raisons exposées ci-dessus) mais à partir de la moitié du livre, je ne pouvais plus le lâcher. La présence d'une femme enceinte doutant de la viabilité de son enfant y est probablement pour quelque chose, j'ai tendance à beaucoup m'identifier aux personnages des livres que je lis. (Précision : je ne suis pas enceinte, mais maintenant que j'ai des enfants ces peurs me touchent beaucoup)
Voilà, j'ai donc retrouvé cet univers avec plaisir; et j'attends le dernier tome avec impatience. Le pire, c'est qu'il est déjà sorti, mais j'attends la sortie en poche !

" - Happy comes and goes, Tats. Loving someone isn't that crazy infatuation that you feel at first. That passes. Well, not passes, but it calms down, and then sometimes, when you least expect it, you get a glimpse of the person and it all comes back again, in a big rush. But even that is not what you're looking for. What you're looking for is the feeling that no matter what, being with that person is always going to be better that being without that person. Good times or bad. That having that person around makes whatever you're going through better, or at least more tolerable.
- Yes. That's it, exactly. That's what I feel about her.
Sedric looked up at Carson. The hunter was slowly shaking his head. 'Sorry, Tats, but I don't believe it." p.307

17 avril 2013

1Q84 Livre 3, Octobre - Décembre

photo

 

J'ai découvert Murakami il y a quelques années, avec les Chroniques de l'oiseau à ressort. J'aime beaucoup son style, fluide et agréable, qui donne l'impression d'aller au coeur des choses tout en restant simple.
Je précise que je n'ai aucune ambition de critique littéraire, et que mes impressions seront sans doute fouillies. J'essaierai de m'améliorer avec le temps. Si je m'y tiens (mon gros gros défi) ce blog doit avant tout servir à mettre en ordre mes pensées et à m'y replonger si besoin.
Comme tout le monde, j'attendais 1Q84 avec impatience. Je n'ai pas été déçue, mais je ne peux pas dire que ce soit mon préféré. Les personnages sont très attachants, j'ai attendu le dénouement avec impatience, et pourtant j'ai trouvé ce troisième tome un peu long. A mon goût, un peu trop de répétitions, un peu trop de personnages qui avancent à l'intuition. Pourquoi pas de l'intuition, mais alors pourquoi passer son temps à se justifier de ne rien avoir de plus solide pour expliquer qu'ils avancent dans la bonne direction ?
J'ai aimé l'étrangeté du monde dans lequel les personnages évoluent, les descriptions qui rendent les petites choses du quotidien si pleines de sens, la sensation d'être emmenée et guidée à travers cet univers autre.
J'attends de digérer un peu la trilogie pour la reprendre, d'une traite cette fois.

"Tamaru répondi après s'être éclairci la voix : " Ce n'est pas si simple, en réalité, de vivre longtemps confiné seul dans un lieu exigu, de ne voir personne, de ne parler à personne. Même si on est solide. Quand on est poursuivi, on finit par craquer.
- Jusqu'à présent, vous savez, je n'ai pas vécu dans un espace tellement vaste.
- C'est peut-être un avantage, remarqua Tamaru. Pourtant, je vous conseillerais d'être très vigilante. Quand quelqu'un est constamment sous tension, il ne s'en rend pas compte, mais ses nerfs deviennent comme des élastiques distendus. Difficile ensuite de les faire revenir à leur état d'origine." p.47

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16 avril 2013

Retour de promenade

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C'est ça, le bonheur d'avoir des enfants.

Toutes ces petites choses au quotidien : les sourires, les bisous, les petits bouquets dans la cuisine.

13 mars 2013

Nouvelle visite

renard écureuil

12 mars 2013

Fabuleuse

 
J'y étais...
Et elle a été fabuleuse, évidemment.
10 mars 2013

Printemps ?

little pony

Un air de printemps...

Des souvenirs d'enfance.

Des visiteurs, des nouvelles d'amies que l'on n'a pas vues depuis longtemps.

Envie d'un nouveau départ ?

 

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