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A winter night
11 septembre 2013

Livres de l'été : polars

Début juillet, les enfants ont passé une semaine avec leurs grands-parents. Autant dire que j'ai passé la semaine à lire... Après ça a été plus calme, forcément !

 

paragon

4e de couverture : Un crime sordide vient troubler la quiétude huppée de Paragon Walk. Tandis que l'inspecteur Pitt, chargé de l'affaire, se heurte à l'hostilité et au mutisme des résidents du quartier, son épouse Charlotte, assistée de sa sœur Emily, la charmante lady Ashworth, ne se laisse pas intimider par cette omerta de classe. De garden-parties en soirées, elles font tomber un à un les masques de l'élite. Les façades respectables de Paragon Walk se lézarderont peu à peu pour exposer à cet infaillible trio de détectives leurs inavouables secrets et mensonges.

resurection

4e de couverture : "Bas les masque", tel paraît être le mot d'ordre d'Anne Perry dans la série de romans où elle met en scène son couple de héros "victoriens", l'inspecteur Thomas Pitt et son épouse Charlotte, les personnages de roman policier les plus pittoresques et attachants qui nous aient été donnés à découvrir ces dernières années. Dans le Londres de la fin du 19 e siècle qui sert de cadre à leurs exploits, c'est en effet le code hypocrite de bonne conduite de la société anglaise de l'époque qui se trouve singulièrement mis à mal, sa corruption et sa fausse respectabilité. Anne Perry ou le polar au vitriol : décapant !

rutland

4e de couverture : Anne Perry prend un formidable plaisir (et nous aussi) a imaginer des enquêtes policières à la fin du siècle dernier dans une Angleterre victorienne. Elle en profite pour faire, sans avoir l'air d'y toucher, une enquête sociologique, une revue de mode (chaque robe est décrite avec minutie) et une critique redoutable de cette société enfermée dans ses principes, ses traditions, ses habitudes. L'auteur évoque aussi parfois les bas-fonds à la Dickens. Et le tout fait des polars haletants, amusants, excitants. Même quand on n'aime pas d'habitude la littérature policière. Marie-Françoise Leclerc, Marie-France 

J'ai aimé : pratique pour débrancher le cerveau.

J'ai moins aimé : j'ai été un peu déçue. J'avais aimé le premier tome de la série, mais ce que j'y avais trouvé d'original se retrouve dans les suites. Plus trop original du coup, j'ai eu l'impression de lire trois fois le même livre. De plus, les femmes jouent un rôle important dans ces histoires, sont soi-disant indépendantes (c'est relatif bien sûr, ça se passe au 19e siècle) donc je trouve assez déplacées de terminer un livre sur "Charlotte se surprit à sourire. Oui, allez chercher la police... Allez chercher Pitt ! Avant toute choses... Allez chercher Pitt ! " (Le crime de Paragon walk, p.316) Une phrase qui me donne juste envie de lever les yeux au ciel !

Lire la suite ? Non, je crois que je vais m'arrêter là.

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licorne

4e de couverture : Au cours d'une nuit d'orage, à la demande du mandarin Tân, l'intendant Hoang organise un banquet, dressant une somptueuse table où défilent canards et tourteaux, tendres gorets et grasses volailles. Festoyant à la lumière des lanternes, un maîtres des geôles, un percepteur des impôts, une poétesse, un couple d'apothicaires et un tailleur racontent une énigme non résolue de leur passé, tandis que le lettré Dinh et le docteur Porc livrent chacun un épisode mystérieux de leur jeunesse.
Servis dans de la vaisselle en céladon, meurtres, vols et coups bas sont décortiqués à l'aide de baguettes laquées, faisant le délice des convives. C'est l'heure lumineuse des conteurs, qui donnent voix aux amours défuntes et visage aux héros d'antan. C'est l'heure sombre des aveux masqués et des guet-apens, alors que, dehors, s'amassent les ténèbres d'un monde au bord du chaos.
Avec cette nouvelle enquête du mandarin Tân, Tran-Vanh Tran-Nuht nous entraîne dans un Viêt-Nam du 17e siècle aux péripéties riches en saveurs gourmandes.

airain

4e de couverture : Sur cette terre du sud du Viet-Nam où génies et fantômes se côtoient, des défunts réclament vengeance tandis que, dans la moiteur de la jungle, une démone à la beauté dévastatrice guette les hommes pour leur faire subir des outrages que la morale réprouve. De retour dans son village natal, le mandarin Tan est lui aussi confronté à ses propres démons : une mort particulièrement atroce le lance sur les traces de l'homme insaisissable qu'il traque depuis son enfance - son père. Un passé entaché de crimes et de trahisons resurgit, alors que se dévoile une vérité au goût de cendres.
Tran-Nhut signe ici la quatrième enquête du mandarin Tan, dont le dénouement marquera non seulement son existence, mais aussi l'avenir du pays, en ce 17e siècle déchiré par les luttes de pouvoir.

 

renard

4e de couverture : Au monastère de la Tortue Noire, la porte entre le monde des vivants et le royaume des morts s'entrebâille un instant, pendant que les fidèles s'apprêtent à célébrer la fête des âmes errantes. Mais les défunts affamés ne sont pas les seuls à se mettre à table, car d'étranges disparitions sont revendiquées par un gourmet aux appétits cannibales. Dans le port de Faifo, marchands chinois, négociants japonais et aventuriers européens se livrent à de mystérieuses transactions à la lueur des lanternes multicolores. Tel un papillon attiré par le chatoiement des lampions, le lettré Dinh se fait prendre à un piège inextricable.
Alors qu'il tente de sauver son ami d'une justice expéditive, le mandarin Tân tombe sous le charme d'une ensorcelante femme-renarde, créature de la nuit et gardienne d'une secret. Il lui faudra pourtant venir à bout d'une énigme aux ramifications insoupçonnées.
L'esprit de la renarde, cinquième enquête du mandarin Tân, est écrit par Tranh-Van Tran-Nhut.
"Un univers exotique et foisonnant, non sans quelque distance et beaucoup d'humour" (Livres Hebdo)
"Quelle jubilation, c'est du grand spectacle en cinérama !" (Mauvais genres)


J'ai aimé : c'est toujours aussi agréable. A chaque fois que j'ouvre un livre de cette série, j'ai l'impression de plonger dans un autre monde. Les description sont riches et imagées, on sent presque l'odeur des viandes grillées...

J'ai moins aimé : à lire plusieurs livres de la même série à la suite, on dégage un schéma redondant. Mais ça ne m'a pas découragée, je vais juste attendre un peu avant de lire la suite.

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prédicateur

4e de couverture : Dans les rochers de Fjällbacka, le petit port touristique suiédois dont il était question dans La princesse des glaces, on découvre le cadavre d'une femme. L'affaire se complique quand apparaissent, plus profond au même endroit, deux squelettes de femmes...
L'inspecteur Patrick Hedström est chargé de l'enquête en cette période estivale ou l'incident pourrait faire fuir les touristes et qui, canicule oblige, rend difficile les dernières semaines de grossesse d'Erika Falck, sa compagne.
Lentement, le tableau se précise : les squelettes sont certainement ceux de deux jeunes femmes disparues vingt ans plus tôt. Revient ainsi en lumière la famille Hult, dont le patriarche, Ephraïm, magnétisait les foules en compagnie de ses deux petits garçons, Gabriel et Johannes, dotés de pouvoirs de guérisseurs. Depuis cette époque et un étrange suicide, la famille est divisée en deux branches qui se haïssent.
Alors que Patrick assemble les morceaux du puzzle, on apprend que Jenny, une adolescente en vacances dans un camping, a disparu. La liste s'allonge...
Une nouvelle fois, Camilla Läckberg excelle à tisser son intrigue, manipulant le lecteur avec jubilation, entre informations finement distillées et plaisir de nous perdre en compagnie de ses personnages dans une atmosphère provinciale lourde de secrets.

J'ai aimé : encore une intrigue bien ficelée. Quelle est la probabilité pour que tant de morts arrivent dans un "petit port touristique " ? (Je suis peut-être naïve) Et pourtant, l'auteure rend tout cela très crédible, sans donner l'impression que la criminalité de cette petite ville égale celle d'une capitale.

J'ai moins aimé : pas grand-chose.

Lire la suite ? Oui.

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templier

 4e de couverture : 1307. Le roi Philippe le Bel et le pape Clément V ordonnent l'anéantissement total de l'Ordre du temple. Mais dans l'ombre des commanderies, sept templiers vont organiser sa survivance par-delà les siècles.
De nos jours, le commissaire franc-maçon Antoine Marcas reçoit l'appel désespéré  d'un mystérieux frère, sur le point d'être assassiné, qui lui transmet la piste d'un secret fabuleux : le trésor des templiers.
Au même moment à Saint-Pierre de Rome, le pape s'apprête à bénir la foule quand il est abattu par un tireur d'élite...

Du Paris initiatique aux arcanes occultes du Vatican, découvrez dans le nouveau Giacometti et Ravenne les étapes codées d'un parcours ésotérique, placé sous le signe  de la croix du Temple... Les enquêtes d'Antoine Marcas ont été traduites dans 15 langues. avec déjà 800 000 exemplaires vendus en France, Giacometti et Ravenne ont donné ses lettres de noblesse au thriller ésotérique français.


J'ai aimé : pffffff...

J'ai moins aimé : j'ai trouvé ça très, très convenu. Entre la pape, les francs-maçons et les templiers, on ne nous a rien épargné. Je n'ai pas aimé la façon que les auteurs ont eu de signaler que leur héros ressemble à un acteur français connu (je ne sais plus lequel d'ailleurs), ce qui me paraît être un signal pas très subtil vers l'industrie du cinéma. Et puis, quand on écrit bien, on n'a pas besoin de chercher ce genre de référence pour que les lecteurs imaginent un personnage. Bref, ce n'est pas mon truc.

Lire la suite ? Je passe

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testament

 4e de couverture : Installé aux Etats-Unis depuis la mort de sa mère, Damien Louvel, doit rentrer en France à la suite du décès tragique de son père. Il découvre que celui-ci menait des recherches autour d'un mystérieux objet - la pierre de Iorden. Aidé de Sophie, une journaliste, Damien se lance dans une course effrénée, de bibliothèques en sociétés secrètes, de Gordes, petit village du Sud de la France, à Londres et Paris. Traqués, menacés, Sophie et Damien n'auront de cesse de mettre au jour le plus vieux secret de l'Humanité : le dernier message laissé par le Christ. Mais à quel prix.
Entre réalité et fiction, une énigme qui a traversé l'histoire... Une course-poursuite sur fond d'ésotérisme et de manipulation politique qui comblera les fans du Da Vinci Code.

J'ai aimé : pas trop, mais c'est mieux écrit que le précédent.

J'ai moins aimé : En fait, je n'avais pas pris ce livre pour moi, mais pour mon homme. Il aime bien les polars ésotériques alors que c'est moins mon truc. Effectivement, je n'ai pas aimé. J'ai eu l'impression d'avoir déjà lu ce livre plusieurs fois, même si l'intrigue se tient bien.

Lire d'autres livres de cet auteur ? Oui, je relis en ce moment sa trilogie La Moïra, en Fantasy, que j'aime bien.

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rituels

 4e de couverture : Le commissaire Jan Fabel croyait avoir tout vu, il se trompait. A Hambourg, Un serial killer tue des jeunes femmes en les éventrant à la manière d'un sanglant rituel viking. Les meurtres sont suivis d'un e-mail provocateur signé "fils de Sven". Des mythes scandinaves aux mafias turque et ukrainienne, le tueur impose à Fabel un parcours initiatique dont il ne sortira pas indemne.
"Ce n'est pas beau, Chef. Ça n'est vraiment pas beau. C'est le travail d'un cinglé déchaîné."
"L'auteur met en scène l'ambiance des rues de Hambourg, jusqu'à faire de la ville l'un des personnages principaux. Un roman remarquablement bien structuré." (La France catholique)

J'ai aimé : et bien oui. C'est super bien écrit, le rythme est haletant et les personnages attachants. L'auteur insiste sur leurs particularités mais sans les rendre caricaturaux. J'ai aussi aimé la plongée dans la ville : les descriptions, les atmosphères d'Hambourg m'ont données envie d'y aller.

J'ai moins aimé : Fabel est évidemment divorcé, mais il n'est pas alcoolique, alors je peux l'accepter !

Lire la suite ? C'est en route.

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toutce

 4e de couverture : Lauren Laurano n'est pas une détective ordinaire. Jolie, capricieuse, féminine, lesbienne et féministe, elle a des phobies (les insectes, les ordinateurs et surtout, le sang) qui ne simplifient en rien sa vie professionnelle.
Pourtant dans cette affaire de viol qu'elle doit élucider, avec ces témoins qui se dérobent à une vérité inavouable, Lauren révèle le meilleur d'elle-même.
Un roman psychologique dont l'humour irrésistible renforce un suspens sans faille.
Un roman new-yorkais, sur la ville, ses beautés et ses échecs. Un thème soudain bien familier aux lecteurs que nous sommes.

J'ai aimé : l'ambiance de New York, le rappel de l'importance du SIDA à l'époque, alors qu'on a tendance à l'oublier aujourd'hui.

J'ai moins aimé : la super Lauren à laquelle je ne me suis pas attachée, les intrigues de famille impossibles à suivre. Comme chez Sue Grafton, ce roman est inscrit dans une période qui ne m'intéresse pas trop. Je pense que comme il s'agit de l'époque de mon enfance, je n'arrive pas à m'y projeter en tant qu'adulte. Voilà pour la philosophie de comptoir...

Lire la suite ? Non, ça ne me tente pas.

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